Lors de ma première grossesse, je me suis beaucoup (beaucoup) renseignée. Certainement pas sur tout, la preuve, lors de ma 2ème grossesse, j »ai fait de nouvelles trouvailles. Voici donc, au bout de 2 grossesses, ce que je considère comme MON essentiel (pour moi hein, chacune est différente, mais ça pourrait vous donner des idées).
Le Moodkit : mon kit de survie au quotidien
C’est un peu la combinaison du futur : elle est s’adapte au corps qui évolue, et à toutes les morphologies. Douce, hyperextensible, anti-transpirante et OekoTex : le choix parfait pour une période où l’on a besoin de confort, de douceur… tout en se sentant sexy. Parce que sans penser qu’on ressemble à Catwoman, on en a les sensations 😀
Et le pari est tenu, même si j’avoue avoir été sceptique au moment de mon 1er achat : oui, toutes les morphologies ! J’ai une poitrine plutôt (carrément) généreuse. Et si mon port du Moodkit ne ressemble pas aux modèles sur le site, tout rentre. J’ai fait une croix que les kits body et débardeurs, là, c’est carrément indécent pour ma poitrine (le tissu n’arrive pas à cacher grand chose, voir laisse apparaitre le soutien-gorge en dessous). Et puis, bien sûr, ça ne soutient rien. D’ailleurs, autant j’aime avoir des soutien-gorges qui soutiennent vraiment bien en général, autant pendant la période l’allaitement par exemple, je m’en fiche. Je veux juste du confort.
Bref, le Moodkit est extensible. Pour ma deuxième grossesse, j’avais gardé mes kilo en trop (genre 15kg), et tout rentrait encore ! Encore une fois, pas de là à faire des photos mode, le tissus sous la poitrine tire un peu plus et au niveau des fesses, le tissu aussi est un peu étiré, mais franchement, rien de méchant. La combinaison est toujours confortable et esthétique.
J’ai vécu mes derniers mois de grossesse et mes premiers mois d’allaitement en mood kit. Sérieusement. TOUS les jours. Parce qu’on est trop bien dedans. C’est comme si on vivait nu, mais dans la décence pour les autres (les visiteurs, les gens dehors, tout ça). Et on n’a même pas besoin de mettre de soutien-gorge qui irrite les tétons sensibles, ni même de culotte dans l’absolu ! Magique.
Attention toutefois, le Moodkit a un effet grrrrrrrr sur les hommes. Le mien en tout cas. Finalement, on n’est pas si loin de Catmowan….
Comment le porte-t’on ? A la maison : juste le Moodkit. Si on sort, on peut s’habiller un peu par-dessus quand même. Perso, je suis frileuse et fait des bébés en hiver, donc j’ai souvent un T-Shirt manche longue par dessus, c’est mon basique. Et ça suffit la plupart du temps. Juste un pull ou un gilet, et un manteau pour sortir. Vu que le tissu est super fin, on peut ajouter une robe, un mini-short, une jupe voire même un pantalon sans souci.
Ce que j’ai acheté : J’avais donc investi (c’est le terme quand même 🙂 dans 1 pack x 6 en noir (190€), et un kit basique en bleu (90€). Franchement, ça m’a suffit ET ça m’a tenu les deux grossesses.
Où acheter : sur le site de Moodkit.
Le coussin de grossesse : un allié de tous les jours et toutes les nuits
Certaines femmes n’en utilisent pas. Perso, moi, il me sauve les nuits de fin de grossesse et en tant que maman allaitante, il nous aide pas mal dans la journée, post-accouchement.
Durant la grossesse, je l’utilise pour sur-élever mes jambes au coucher. Puis dans la nuit, je l’utilise entre mes jambes quand je dors sur le côté. Ça me soulage le dos et me cale le bidou. Bien lové dans le coussin, je me sens bien, vraiment. Et ce, malgré les à-côté moins sympa (genre les brûlures d’estomac).
Bien entendu, l’utilité du coussin ne s’arrête pas ici, puisqu’il devient un fabuleux outil d’allaitement dès la naissance de bébé. Mais ça, c’est une autre histoire 😉
L’huile anti-vergetures Weleda
Je touche du bois : je n’ai pas eu de vergeture pendant mes grossesses. Mais je ne leur laisse aucune chance : je me badigeonne dès le 3ème mois d’huile en sortie de douche, sur peau humide pour que ça pénètre mieux, et plutôt généreusement. C’est un moment soin que j’apprécie beaucoup. En résumé : ce n’est pas prouvé scientifiquement que s’huiler quotidiennement évite les vergetures, mais disons que ça ne fait pas de mal, au contraire, ça fait du bien.
J’ai choisi l’huile Weleda parce que c’était à mon sens une référence, aussi bien éthique, au niveau de la composition que des recommandations (et donc, j’ose espérer de l’efficacité) Du coup, mon expérience est plutôt positive. Elle est cependant un peu chère, et il vous en faut bien 3-4 bouteilles minimum. Enfin, ça, ça dépend de la « circonférence » de chacune, j’imagine 🙂 On la trouve en pharmacie, en biocoop. Peut-être même en supermarché dans les coins parapharmacies que ça ne m’étonnerait pas. Elle me convient parfaitement, les produits sont vraiment bien pour la santé, mais on peut utiliser d’autres huiles, toute simple (genre Jojoba, avocat) ou d’autres formules.
Un conseil important : pensez à mettre de l’huile avant et après l’accouchement, dans les 1ères semaines au moins. Votre peau n’a pas encore repris sa place, c’est important de continuer à l’hydrater jusqu’à ce que tout soit redevenu à la normale. On m’a parlé d’une femme qui n’avait pas une vergeture de toute sa grossesse. Par contre PAF! tout est ressorti juste après l’accouchement. Alors on lâche rien !
En parallèle, chez Weleda, j’utilise aussi leur huile de massage du périnée lors des dernières semaines.
Ce que j’ai acheté : franchement, j’ai bien du acheté 5 bouteilles pendant ma 2ème grossesse. Mais j’ai du « volume ». Et j’ai fini jusqu’à la dernière goutte.
Où acheter : pharmacie, biocoop et parapharmacie
Le Ballon de grossesse
C’est comme le coussin de grossesse / d’allaitement : c’est propre à chacune. Mais franchement, de mon point de vue, le ballon, durant le dernier trimestre, peut vivement soulager le dos et le bassin.
Plusieurs postures sympas :
- juste s’asseoir dessus et faire « rouler » son bassin. Trop bien.
- en position de sirène, au sol, on s’étire tout le côté (à alterner droite-gauche)
- allongée sur le dos, les bras et jambes écarquillés, la tête vers l’arrière : ça détend le dos et les grands droits, vraiment là ou ça fait mal.
- à quatre pattes, la tête et les bras appuyés sur le ballon. La aussi, ma botte spéciale pour calmer les lombaires.
Ce que j’ai acheté : le ballon de pilates Domyos à 10€
Où acheter : Décathlon ou tout shop d’équipement de sport
Mon livre de chevet : Attendre bébé autrement
Alors bien sûr, ce livre ne conviendra pas à tout le monde. Perso, pour ma première grossesse, j’ai écumé le net et les librairies pour trouver le livre qui m’accompagnerait. Et même si certaines choses m’ont un peu fait peur dans ce livre, je m’y suis carrément retrouver. C’était celui-ci qu’il me fallait. En tout cas, sur une première grossesse, je trouve que c’est important d’avoir un truc tangible sur lequel s’appuyer. Surtout quand on plein de questions et beaucoup d’impatience de rencontrer bébé. C’était parfois le seul truc qui me calmait : relire tel chapitre pour savoir ce qu’il se passait dans mon bidou. Pour la 2ème grossesse, je l’ai relu seulement : on n’est plus dans le même état d’esprit :p
J’ai beaucoup lu pendant mes grossesses : il y a tellement de choses passionnantes sur le sujet de la maternité et de la parentalité ! Du coup, j’ai fait un article uniquement sur Mes lectures pendant mes grossesses.
L’application smartphone pour gérer l’impatience
Autre astuce, hormis le livre, pour lire, relire, et re-relire le même compte rendu de la semaine parce qu’on n’en peut plus d’attendre bébé, c’est l’application smartphone. Perso, j’ai utilisé Baby Center pour mes 2 grossesses. Elle est très bien, fait le job, donne un petit récap de la semaine en cours avec un résumé : taille du bébé, ce qui se passe pour bébé, ce qui se passe pour maman.
Un accompagnement par une sage-femme (et non un gynéco)
Je le recommande vivement car ce n’est pas forcément une question qu’on se pose durant sa première grossesse, formatée que l’on est bien souvent à penser que seul un gynécologue, le garagiste de votre utérus, peut gérer ça.
Mais une grossesse, c’est un moment à part dans la vie des parents. On a souvent envie de douceur, d’écoute, d’échange. Quand c’est la première fois, on a plein de peurs, de questions. On se sent con, on a envie d’être pris par la main. Alors passer 15 min en face d’un praticien aimable comme une porte de prison, à se prendre un doigt dans la ch…. et se faire prescrire du fer, c’est un peu léger.
J’ai eu de la chance, comme le sujet m’a passionné, et que mon premier rendez-vous avec ma gynéco habituelle m’a refroidi, j’ai dès la fin du premier trimestre trouvé la personne parfaite pour m’accompagner : une sage-femme libérale qui pratiquait encore en salle d’accouchement à la clinique où j’allais accoucher. Ecoute, bienveillance, humour et intelligence, Anne-Céline nous a beaucoup apporté. Jusqu’à ce beau cadeau d’avoir été de garde le jour de la naissance de notre petit homme. Entre deux, j’ai déménagé mais j’ai conservé le suivi (même gynéco de toute façon) par une sage-femme. Franchement, posez-vous la question : j’ai eu tellement de retour d’expérience de mamans blasées, frustrées et laissées à leurs peurs durant leurs mois de grossesse !
Je n’ai pas testé, mais j’avoue que j’aurais été bien curieuse de me faire accompagner par une doula. Ces femmes sont une aide précieuse semble-t-il, avant, pendant parfois et après l’accouchement. C’est aussi une façon de s’assurer une belle grossesse que de pouvoir compter sur des belles personnes, expérimentées et concernées.
Je n’ai pas testé, mais j’avoue que j’aurais été bien curieuse de me faire accompagner par une doula. Ces femmes sont une aide précieuse semble-t-il, avant, pendant parfois et après l’accouchement. C’est aussi une façon de s’assurer une belle grossesse que de pouvoir compter sur des belles personnes, expérimentées et concernées.
Une bonne préparation à l’accouchement
Dans la même veine que le précédent point, je trouve indispensable d’être bien préparée à l’accouchement et à la maternité en général. Pourquoi ? parce que dans nos sociétés modernes, il n’existe plus de sororité qui nous transmette et nous accompagne sur ces questions de femmes. Du coup, les femmes ne savent rien et laissent bien souvent leur grossesse entre les mains des docteurs et du monde médical. Donner naissance ne devrait pas être un acte médical (sauf bien sûr quand cela le nécessite). C’est un évènement heureux (bien-souvent, en tout cas si vous me lisez c’est plutôt le cas) et naturel. Il devrait être une évènement important dans la vie, dont les femmes devraient être pleinement actrice. Ca ne devrait pas être comme souvent une entrave de 9 mois à supporter avec la vie qui continue tout à fait normalement. En tout cas, c’est comme ça que je vois les choses. Si on décide d' »avoir » des enfants, le minumum qu’on puisse faire et donc de s’impliquer.
Se préparer, physiquement, mentalement et psychologiquement à la naissance et à la parentalité, cela nécessite un peu de coaching donc. Si vous n’avez pas une horde de Femmes autour de vous, alors vous pourriez avoir besoin de recourir à des professionnels.
Perso, voici mon programme d’entrainement durant mes grossesses :
- déjà, j’ai mis 10 ans à régler mes « problèmes » avant de me sentir en droit de mettre des enfants au monde. Je ne me voyais pas leur transmettre des dysfonctionnements, que cela vienne de moi ou de ma généalogie d’ailleurs. J’ai donc au passage soulever quelques secrets de famille. Rien de bien grave en vérité, mais je voulais juste être pleinement moi-même, sereine, débarrassée de schémas et comportements encombrants. C’est le plus beau cadeau que je puisse faire à mes loulous : un départ « vierge » en quelque sorte.
- de l’exercice physique : yoga prénatal, beaucoup de marche, de plein air. Tout est fait pour d’une part bien oxygéner bébé, mais aussi maman, qu’elle se sente bien, en forme, prête à affronter un accouchement.
- je le dis même si c’est un peu clichée : une alimentation saine et équilibrée. On s’est mis au tout bio le jour où on a décidé de fabriquer un bébé. Du coup, j’étais très attentionnée sur mon alimentation, entre autre, durant les grossesses notamment (bon et même en dehors finalement, pendant l’allaitement et ensuite pour l’alimentation de mes enfants). Offrir une bonne santé, en tout cas tout mettre en oeuvre, ça aussi, c’est un beau cadeau 😉
- une préparation à l’accouchement complète : prépa traditionnelle pour savoir ce qui nous attend quand même, sophrologie, haptonomie, yoga donc: voilà ce à quoi j’ai participé. Ouais, ça fait un sacré planning. Mais franchement, c’est comme arriver un jour de compétition sportive en sachant qu’on a été bien préparé : on est serein.
Il y a des femmes qui font l’impasse sur la préparation à l’accouchement, dispensé par les hôpitaux, les sage-femmes ou d’autres types de praticiens. Par choix parfois, parfois par méconnaissance. J’avoue qu’étant donné que c’est remboursé par la sécu et que quand même, on parle d’un truc un peu inconnu la première fois, j’avoue que je trouve dommage de passer à côté. J’ai même refait une prépa pour ma 2ème grossesse, parce que finalement, on ne pratique pas tous les jours hein, des petits rappels ça fait pas de mal (et en fait, on apprend des trucs à chaque fois) !
Des trucs de coquettes
Cet intitulé peut paraitre étrange. En fait, c’est parce que je ne suis moi-même pas tellement « coquette », que j’en parle.
La grossesse, si vous avez la chance qu’elle se déroule bien et que vous soyez en phase avec votre corps, vous permet d’explorer votre Féminité d’une autre façon, de vous sentir être et vivre autrement. Les petits bourrelets qui vous mettaient mal à l’aise sont désormais invisibles à vos yeux. Vous n’avez qu’une envie : exposer votre corps, celui de la maternité.
Les sens en éveil, en quête de sensation, je crois que c’est vraiment le moment de se faire plaisir et de se lâcher pendant cette période. Massage, thalasso, tout ce qui peut vous faire plaisir et vous rendre belle : offrez à votre corps ces bonnes vibrations. Perso, j’ai un super masseur à la maison, qui est plutôt de bonne volonté, donc j’en ai profité un max. Mais j’ai aussi été voir un institut de massage, une session d’une journée en thalasso. J’ai été manipulée aussi plusieurs fois par un ostéo (pour les petits maux de grossesse).
Je n’y avais pas forcément pensé lors de ma première grossesse, mais faire appel à un photographe pro pour immortaliser ce corps qui porte la vie, c’est une belle idée (que je me suis offerte pour la 2ème grossesse d’ailleurs).
Ce n’est pas QUE de la coquetterie, mais je me suis aussi laissée tentée par une bola pour mon deuxième loulou. Je le vois un peu comme un bijou symbole, qui a le mérite en plus de solliciter les sens du petit bout dans le ventre de maman (et d’être un super jouet apparemment pour l’ainé…).
Pour info, la bola nous viendrait d’Indonésie. Il s’agit d’une petite boule ronde qui enferme une ou plusieurs bille de cuivre, qui se porte le long d’une longue chaine autour du cou. Le tintement doux apaiserait bébé in utero, et pourrait une fois né, lui apportait aussi du réconfort en souvenir de ce son particulier qu’il aura entendu pendant 9 mois.